Il existe plusieurs façons de détecter un point de blocage dans une liaison en fibre optique. Il s’agit notamment d’utiliser un Mini-OTDR comme testeur de fibre optique, un OADM bidirectionnel à ligne unique et un collimateur. Les signaux de détection sont reçus à tous les SMF, mais le niveau de bruit n’augmente pas sensiblement. Ainsi, on suppose que les liens de fibre bloqués sont trouvés au SMFn+1 (n = 6) ou s+1 (10).

Détection d’un point de blocage dans un lien de fibre optique

Détecter un point de blocage dans les liens de fibre optique est crucial pour prévenir et détecter les pannes de réseau liées à la transmission. Différents types de détecteurs de fuites peuvent être utilisés. La détection de température distribuée, par exemple, détecte les changements localisés de température le long d’un câble à fibre optique. Ce type de capteur ne permet toutefois pas de détecter les changements de température lents. Le tableau suivant décrit les capacités de certains de ces systèmes.

Les fibres optiques sont généralement équipées d’un dispositif mécanique de terminaison du support qui joint et aligne les fibres. Ce dispositif intègre également un élément électronique de mi-portée qui convertit les signaux photoniques en signaux électriques. En outre, le dispositif comprend une réaction chimique qui convertit les doubles liaisons carbone-carbone en polymères. Cette réaction est appelée détérioration par l’ozone.

La lumière réfléchie par Raman et Brillouin sont deux formes de réflexion de signaux. Elles se produisent lorsqu’une impulsion lumineuse transmise interagit avec des changements induits par des vibrations dans un matériau. Dans les câbles à fibres optiques, les modifications chimiques provoquent des oscillations du réseau, ce qui entraîne des interactions entre les photons de l’impulsion lumineuse transmise et les électrons du réseau. Ce processus peut se répercuter sur la source émettrice.

Utilisation d’un Mini-OTDR comme testeur de fibre optique

Si vous êtes dans le domaine de l’installation et de la maintenance des câbles à fibre optique, vous pourriez être intéressé par l’utilisation d’un OTDR. Ces instruments mesurent la lumière diffusée par une impulsion pendant qu’elle se déplace dans la fibre. Comme certaines de ces réflexions reviennent à l’instrument de test, celui-ci peut aider à calibrer la vitesse et la distance de l’impulsion de la fibre. Ces données peuvent ensuite être corrélées à l’emplacement de l’épissure ou du connecteur pour déterminer la qualité de la fibre.

Les OTDR peuvent vous aider à dépanner un réseau de fibres en identifiant le type de défaut et son emplacement. Ils utilisent des mesures OTDR de Rayleigh, et ils sont bidirectionnels pour augmenter leur précision. Ils peuvent être portables, montés en rack ou installés de manière permanente et disposent d’un système d’alarme automatique qui vous permet de savoir si une fibre est compromise. Ces testeurs ne remplacent pas un œil exercé.

Vous pouvez également utiliser un Mini-OTDR comme testeur de fibre optique. Vous pouvez l’utiliser pour mesurer la perte de connecteur, la perte d’épissure et la perte de bout en bout. Ces tests sont particulièrement utiles pour les réseaux de fibres à grande échelle qui utilisent de nombreux connecteurs. Lorsqu’une épissure présente une quantité importante de réflectance, elle présente un pic élevé correspondant.

Si vous construisez et entretenez un réseau de fibres optiques, les tests OTDR sont essentiels. Cette technologie vous permet de comparer la qualité des épissures de câbles, de mesurer la longueur et d’identifier les défauts. Ces données sont également stockées pour des évaluations ultérieures. Le Mini-OTDR est utile dans un certain nombre d’applications. Cependant, vous n’avez pas besoin des deux extrémités d’un parcours de fibre pour l’utiliser. Vous pouvez l’utiliser pour vérifier les longueurs à l’intérieur d’un bâtiment, entre les bâtiments ou à travers les villes.

Utilisation d’un OADM bidirectionnel à ligne unique

L’utilisation d’un OADM bidirectionnel à ligne unique (SLBOADM) pour détecter un point de blocage est une méthode efficace pour effectuer des expertises de réseau de fibre optique. Il possède un modèle de récepteur optique simple et facile à mettre en œuvre, et il peut émettre une haute tension lorsqu’il reçoit des signaux optiques, et une basse tension lorsqu’aucun signal optique n’est alimenté. Le SBOADM reçoit des ondes lumineuses en aval de son côté droit. Les lignes auxiliaires rouges, bleues et vertes indiquent les chemins optiques.

Les nœuds ONS 15454 sont configurés en configuration linéaire, avec cinq nœuds ONS 15454. L’OADM passif est le même que l’OADM amplifié. Les deux types de nœuds sont utilisés dans les liaisons à travée unique. Pour les liaisons à travée unique, seul le trafic non protégé peut être fourni. Les liaisons à travée unique sont capables de transmettre et de recevoir plusieurs longueurs d’onde simultanément.

Dans le scénario C-1, un nœud ROADM incolore à n degrés de côtés omnidirectionnels et 40 cartes SMR-1-C est connecté à 80 cartes WXC-C dans les nœuds R1 et R2. Les noeuds r1 et r2 sont des sites centraux. Une carte 40-SMR1-C connectée à la carte 80-WXC-C dans le nœud r achemine le trafic vers le côté A et le côté B du nœud r, et le trafic du nœud r peut être acheminé vers l’un des deux côtés du nœud r.

Les bloqueurs omnidirectionnels peuvent également interférer avec la détection d’un signal client. Dans ce cas, un OT THRU doit ouvrir un bloqueur OM avant de pouvoir effectuer le balayage optique. Après le balayage, la méthode revient à la demande “attendre la découverte”. Si un signal client est détecté au niveau de l’OA de transmission, l’OADM peut diriger le trafic optique à travers le NE.

Utilisation d’un collimateur pour détecter un point de blocage dans une liaison par fibre optique

Un collimateur est un dispositif qui vise à modifier les émissions lumineuses divergentes d’une fibre optique. Sa distance de travail est liée à la distance entre l’extrémité de la fibre et la lentille du collimateur. En ajustant ces paramètres, un collimateur peut atteindre les performances souhaitées. Il existe trois types courants de collimateurs : le doublet achromatique, le singlet asphérique et le GRIN. Les singlets et doublets sphériques sont plus adaptés à des diamètres de faisceau plus importants.

Un collimateur de fibre peut être directement fixé à une fibre. Il s’agit de la solution la plus simple. Il est fixé en permanence à la fibre, mais il n’est pas aussi précis qu’un instrument spécialisé. Un autre type de collimateur de fibre est conçu pour s’adapter à un connecteur de fibre. Ces systèmes de lancement de fibres ont une interface mécanique qui leur permet d’être facilement fixés aux fibres connectorisées.

Les collimateurs de fibres sont des composants optiques passifs qui contribuent à assurer les performances des réseaux optiques. Il existe plusieurs types de collimateurs de fibres déployés pour différentes applications. Ici, nous allons couvrir les bases des collimateurs de fibres et comment ils peuvent améliorer votre liaison par fibre optique. Vous devez toujours consulter un technicien qualifié avant d’en choisir un pour vos besoins. En effet, un collimateur n’est pas bon marché et peut être coûteux dans certaines situations.

Les pertes optiques sont liées à la distance. Les simulations peuvent vous aider à déterminer la quantité de signal qu’une fibre perdra en fonction de la distance. La figure 3a illustre les pertes optiques pour une lentille différente au niveau de l’émetteur et aucune lentille au niveau du détecteur. D’après les prédictions théoriques, la lentille avec la plus longue distance focale provoquera moins de divergence du faisceau et aura des pertes de divergence plus faibles. La lentille LA1951-A est le meilleur choix pour la collimation. Elle peut être utilisée à l’entrée ou à la sortie d’un détecteur.

Lorsqu’un collimateur se déplace dans le faisceau, sa résolution augmente et la caractéristique d’atténuation devient plus linéaire. Si le bloqueur se déplace dans le faisceau à 90 degrés, le faisceau collimaté est entièrement bloqué et atténué. La combinaison optimale de R et Dth permet d’obtenir une résolution de pas de 1 micron ou mieux. Un dispositif VOA met en œuvre cette résolution de blocage améliorée.